Hoy había pensado hacer un post acerca de un video que me llegó el otro día que me pareció muy bonito pero, cuando al mediodía he sabido que Georges Moustaki había fallecido, he preferido cambiar de post y hablar un poquito sobre él.
En realidad, si soy sincera, hasta ahora sabía muy poquito de él. Después de documentarme un buen rato en Google, puedo decir que en realidad este alejandrino de 79 años se llamaba Giuseppe Mustacchi, pero decidió adoptar el nombre de George por Georges Brassens, a quien consideró su maestro. A pesar de haber nacido en Alejandría, Egipto, con 17 años se instaló en París y pocos años más tarde empezó a escribir canciones para autores franceses muy conocidos en esa época. En 1968 es cuando escribe, compone e interpreta Le métèque, la canción que lanzó su carrera artística, y a partir de ese momento su popularidad no hizo más que crecer.
Esta canción, Lé métèque, es preciosa. A mí me lo parece, vaya. Ésta y Ma solitude son mis canciones favoritas suyas, y el motivo por el que lo "conocía".
Después de oír la noticia sobre su fallecimiento, he vuelto a escuchar estas dos canciones dos ó tres veces, y por esto he decidido hacer un post sobre él, para compartir aquí también su música. Espero que te guste tanto como a mí
Buen viaje Georges Moustaki
Le Métèque
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l'air de rêver
Moi qui ne rêve plus souvent
Avec mes mains de maraudeur
De musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins
Avec ma bouche qui a bu
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l'air de rêver
Moi qui ne rêve plus souvent
Avec mes mains de maraudeur
De musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins
Avec ma bouche qui a bu
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
De voleur et de vagabond
Avec ma peau qui s'est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui portait jupon
Avec mon cœur qui a su faire
Souffrir autant qu'il a souffert
Sans pour cela faire d'histoires
Avec mon âme qui n'a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire
De Juif errant, de pâtre grec
De voleur et de vagabond
Avec ma peau qui s'est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui portait jupon
Avec mon cœur qui a su faire
Souffrir autant qu'il a souffert
Sans pour cela faire d'histoires
Avec mon âme qui n'a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Je viendrai, ma douce captive
Mon âme sœur, ma source vive
Je viendrai boire tes vingt ans
Et je serai prince de sang
Rêveur ou bien adolescent
Comme il te plaira de choisir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Je viendrai, ma douce captive
Mon âme sœur, ma source vive
Je viendrai boire tes vingt ans
Et je serai prince de sang
Rêveur ou bien adolescent
Comme il te plaira de choisir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir